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La majorité des chevaux peuvent manger bien au-delà de leur besoins, jusqu’à un point préjudiciable à leur santé. On nourrissant son cheval de façon excessive on ne lui rend pas service même s’il semble apprécier. La meilleure stratégie est de le nourrir en corrélation avec l’effort qu’il fournit afin de le garder en forme et en bonne santé. Il ne s’agit pas toujours d’une tâche aisée, certains d’entre eux ont tendance à prendre du poids plus facilement, les poneys par exemple ou les chevaux de races rustiques et d’âge moyen qui stockent leur excès d’énergie sous forme de graisse.

Les dangers de l’obésité

  • Augmentation des contraintes sur le système cardio-respiratoire.
  • Risque accru de fourbure.
  • Risque accru de maladies orthopédiques de développement chez les jeunes en croissance.
  • Contraintes plus importantes sur les pieds, les membres et les articulations.
  • Difficultés à réguler la température du corps.
  • Dépôts graisseux autour des organes vitaux (surcharge du foie et des reins).
  • Baisse de fertilité.
  • Léthargie et fatigabilité accrues.

Évaluer la condition physique

Lorsqu’il s’agit d’évaluer la condition physique d’un cheval, les critères de beauté du propriétaire interviennent et peuvent fausser son regard. C’est pourquoi il existe une échelle graduée de 1 (rachitique) à 9 (obèse) qui permet d’évaluer l’embonpoint de manière plus objective. Ce système est basé sur l’observation de la couverture graisseuse de 6 repères anatomiques : l’encolure à la base de la crinière, le garrot,  la région lombaire, l’attache de la queue, les côtes et l’arrière de l’épaule.

Pour la majorité des chevaux, une note de 5 ou 6 est idéale. Il faut cependant garder à l’esprit que la condition recherchée dépend également de l’activité du cheval. Un cheval de polo, de course ou d’endurance se situe préférentiellement autour de 4 alors qu’un cheval de show sera plutôt noté à 7 par exemple. Cependant tout cheval évalué à 8 ou 9 est exposé à des problèmes de santé et doit maigrir.

La perte de poids

Le plus important lorsqu’on met en place un plan de diète, est de le faire de façon à ne pas créer de stress chez le cheval. Les modifications à la fois de l’exercice et de l’alimentation doivent être progressives. L’utilisation d’une ration moins riche en calories doit tout de même apporter tous les nutriments essentiels, afin que la perte de poids se fasse sans effets néfastes sur le reste de l’organisme. Il est essentiel que le cheval conserve un bon appétit.

Certains chevaux, les très jeunes ou les vieux en général semblent ballonnés sans être obèses. Il s’agit simplement d’une distension abdominale liée au volume d’herbe ou de foin ingurgité. Le remède consiste à réduire le volume d’aliment administré en nourrissant le cheval avec un aliment équilibré en fibres et nutriments pour une bonne digestion.

Maintenir le poids idéal

Une fois le poids idéal atteint, le maintenir peut être délicat et nécessite une adaptation de la ration sur le long terme. La poursuite de l’exercice reste primordiale. L’obésité pouvant nuire à l’état de santé de votre cheval, il est important de garder un contact régulier avec votre vétérinaire au cours du régime, mais aussi par la suite.

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